 la grille d'HonneurLa destruction, en 1808, de l'aile Renaissance a permis d'ouvrir la cour du château sur la ville.
Le projet de Napoléon prévoyait également un vaste plan d'aménagement de la place et le percement d'avenues convergentes.
Seule, la magnifique "grille aux emblèmes" (1809-1810) par Hurtault témoigne de ce grand dessein. |  la grille d'Honneurdétail de la magnifique "grille aux emblèmes" (Hurtault, 1809-1810) |  la grille d'Honneurl'aigle napoléonien |  la cour du Cheval Blancgrande cour d'Honneur construite sous François Ier
vue de l'escalier en fer à cheval |  la cour du Cheval Blancl'aile Louis XV |  la cour du Cheval Blancl'aile des Ministres |  l'aile de l'escalier en Fer à Cheval |
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 l'aile de l'escalier en Fer à Chevalavec la Tour de l'Horloge (chapelle du château) |  l'escalier en Fer à Cheval |  l'escalier en Fer à Chevalbuste de François Ier |  la galerie des AssiettesCette galerie a été aménagée par Louis-Philippe vers 1984.
On y installe au plafond des peintures d'Ambroise Dubois du début du XVIIᵉ siècle, déposées de la galerie de Diane. |  la galerie des AssiettesLe cabinet en porcelaine de Sèvres illustre le mariage en 1837 du duc d'Orléans, fils aîné du roi. |  la galerie des AssiettesLouis-Philippe fit encastrer dans les boiseries de style Renaissance 128 assiettes en porcelaine de Sèvres. |  la galerie des AssiettesElles représentent divers événements qui eurent lieu à Fontainebleau, la forêt, d'autres maisons royales, et des lieux visités par Louis-Philippe à l'étranger. |
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 la galerie des FastesCette galerie, créée sous Napoléon III, devait réunir des tableaux représentant des scènes historiques dont Fontainebleau avait été le témoin mais ce projet n'a pas été réalisé.
Parmi les tableaux exposés aujourd'hui, plusieurs répondent à cette idée comme "l'entrevue de Napoléon Ier et de Pie VII à Fontainebleau" par Demarne et Denouy (1808) ou encore "Vue du Château et des Jardins de Fontainebleau après les travaux de 1713" par P.-D.Martin (1718) |  la galerie des Fastesle chiffre de Napoléon III
(détail du plafond) |  la galerie des Fastes"Henri IV relevant Sully à Fontainebleau"
(par Alexandre Millin du Perreux) |  le Vestibule de la ChapelleLe vestibule, situé au débouché de l'escalier en fer-à-cheval construit sous Louis XIII, était l'une des entrées principales du château.
Il permettait également au roi d'accéder à la tribune de la chapelle.
Ce vestibule comporte de très belles portes en chêne sculpté entourées d'un riche encadrement de pierre. |  la Chapelle de la Trinitéle maître-autel avec "la Sainte Trinité au moment de la descente de la Croix"
(par Jean Dubois) |  la Chapelle de la Trinitédétail du parement |  la Chapelle de la Trinitéla tribune royale
anges tenant un cartouche avec les armes de la France et celles de Marie de Médicis entourées du collier de l’ordre de Saint Michel |
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 la Rotondela Déesse de la Nature
(par Niccolò Pericoli dit Tribolo)
Commandée par François Ier en 1529 afin de servir de support à une vasque. |  la première salle Saint-LouisPremière antichambre de l'appartement du roi, encore appelée "salle du Buffet".
C'est là qu'aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles le roi prenait seul son repas en public (Grand Couvert). |  la première salle Saint-LouisLes tableaux encastrés dans les boiseries, en majorité dûs à Ambroise Dubois (XVIIᵉ siècle), ont été installés sous le règne de Louis-Philippe. |  le salon Louis XIIILouis XIII naquit ici-même en 1601.
Au XVIIᵉ siècle, c'était le cabinet du roi. |  le salon Louis XIIILe plafond et les murs furent décorés à la fin du règne de Henri IV.
Les tableaux sont du peintre flamand Ambroise Dubois et illustrent un roman grec du IVᵉ siècle : "les amours de Théagène et Chariclée". |  le salon François IerSous le règne de François Ier, c'était l'appartement de la souveraine. |  le salon François IerSous le règne de Louis XVI, devenue la seconde antichambre de la reine, cette pièce était utilisée pour les repas publics de la famille royale.
Elle devint salon de réception sous Louis-Philippe. |
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 le salon François IerLes tapisseries de la série "les chasses de Maximilien" ont été tissées aux Gobelins au XVIIᵉ siècle. |  le salon François IerLes deux cabinets d'ébène sont caractéristiques du XVIIᵉ siècle. |  le salon des TapisseriesSalle des Gardes de la Reine puis première antichambre, la pièce est devenue salon de réception sous Louis-Philippe. |  le salon des Tapisseriesdétail du plafond |  le salon des TapisseriesLes tapisseries, tissées à Paris dans la première moitié du XVIIᵉ siècle, illustrent l'histoire de Psyché. |  la galerie de DianeLongue de 80m et large de 20, elle a été construite sous le règne de Henri IV puis restaurée à la demande de Napoléon Ier et de Louis XVIII.
Elle servit ensuite de passage et de salle des banquets avant d'être transformée en bibliothèque par Napoléon III (16 000 livres).
Le grand globe appartenait à Napoléon Ier. |  le salon blancSalon d'attente des dames d'honneur de l'Impératrice Eugénie, il est situé à l'emplacement d'ancien cabinet dit "cabinet de Clorinde".
Dans sa forme actuelle, il date du XIXᵉ siècle. |
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 le salon blancLe mobilier a été placé ici sous le règne de Louis-Philippe mais il est essentiellement d'époque Empire.
Les sièges sont de Jacob Frères. |  le grand salon de l'ImpératriceGrand cabinet de la reine avant la Révolution, utilisée comme salle de jeux et salle d'audience, cette pièce fut redécorée en 1786 pour Marie-Antoinette dans le style néo-classique inspiré par les fouilles de Pompéi et d'Herculanum.
Elle devint sous Napoléon Ier le grand salon de l'impératrice. |  le grand salon de l'Impératricedécor mural
(par Michel-Hubert Bourgois et Jacques Louis-François Touzé) |  le grand salon de l'Impératricedétail du plafond
"Minerve couronnant les Muses"
(par Simon Berthélemy) |  la chambre de l'ImpératriceDepuis la reine Marie de Médicis, épouse de Henri IV, jusqu'à l'impératrice Eugénie, toutes les souveraines de France occupèrent cette chambre. |  la chambre de l'ImpératriceLe plafond de bois doré est du XVIIᵉ siècle et son agrandissement au-desus de l'alcôve du XVIIIᵉ siècle. |  la chambre de l'ImpératriceLes portes et dessus de portes ont été réalisés pour Marie-Antoinette. |
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 la chambre de l'ImpératriceLe mobilier est celui que connut l'impératrice Joséphine. |  la chambre de l'Impératrice |  la chambre de l'ImpératriceLe lit fut exécuté pour Marie-Antoinette mais elle n'eut pas le temps de l'utiliser. |  la chambre de l'Impératrice |  la salle du TrôneC'est l'ancien appartement du Roi, devenu l'appartement de l'Empereur.
Cette pièce fut la chambre du Roi du XVIIᵉ siècle jusqu'à la Révolution et représentait le siège même de la Royauté.
Napoléon Ier conserva cette fonction de lieu symbolique du pouvoir en transformant la pièce en salle du Trône. |  la salle du TrôneL'ameublement fut conforme aux directives de l'étiquette impériale , souhaitant renouer avec le cérémonial de l'Ancien Régime. |  la salle du TrôneCette salle est aujourd'hui en France l'unique salle du Trône existant avec son mobilier. |
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 la salle du ConseilAu XVIIIᵉ siècle, Louis XV fit de cette pièce le grand cabinet du Roi, ou cabinet du Conseil.
La pièce fut remeublée pour Napoléon Ier. |  la chambre de l'EmpereurCette salle est située dans le bâtiment construit sous le règne de Louis XVI le long de la galerie François Ier.
Napoléon Ier fit de cette pièce, ancien "cabinet à la poudre" (lieu servant à la toilette du Roi) sa chambre à coucher. |  la chambre de l'EmpereurCette chambre devint la chambre à coucher des souverains de Napoléon Ier à Napoléon III. |  la petite chambre de l'EmpereurC'est l'ancien cabinet de travail de Louis XVI.
D'abord chambre à coucher de Napoléon Ier, elle devint ensuite son cabinet de travail. |  le salon de l'AbdicationC'est sur le guéridon situé au milieu de la salle que Napoléon semble avoir signé son acte d'abdication le 6 avril 1814 avant de faire ses adieux à ses troupes dans la cour d'entrée du château. |  le salon des aides de campsLes aides de camp assuraient auprès de Napoléon un service de garde rapprochée.
Installé à partir de 1806, le mobilier est plus simple, correspondant au règlement imposé par l'Empereur. |  la grotte des Pinsles Atlantes |
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